LES MONTAGNES SERBES
OD SRPSKIH PLANINA
EN ROUTE POUR REVOIR RIKA
Nous
avons organisé le voyage dans le Var pour revoir Rika en fonction
d’une réunion de Sarplaninci programmée par M. Salomon
à Macon. Il a imaginé de réunir les chiens de son élevage, ainsi que ceux des connaissances afin de réaliser une espèce de TAN et il m’a demandé de m’y rendre pour tester les caractères des Sarplaninci présents. Outre les axes du crâne, sujet favoris de discussion de M. Salomon, le deuxième était justement le TAN. A chaque fois, il trouvait cette dénomination idiote, car de son avis il ne s’agissait pas seulement des aptitudes naturelles, mais le comportement des chiens était également influencé par l’éducation, par les réflexes acquits, par l’expérience etc. En ce qui concerne le TAN, il avait tout à fait raison. 7 chiens prirent part à ce test : 2 chiennes à M. Salomon, Alpha et Boon, les produits de son élevage, Everest, Emir et Eden de los Torros, un chien appartenant à une éleveuse du coin en provenance de l’élevage des Hauts de Malforêt et un chien venu d’Italie. |
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Il y avait un moniteur qui a joué le rôle de l’homme d’attaque. L’indifférence, voir une certaine «jovialité» fut la caractéristique commune de tous les Sarplaninci rassemblés. Ils étaient tous bien sociabilisés. La seule exception était Boon du Domaine de l’Arc appartenant à M. Salomon qui s’est montrée excellente à la défense d’objet et aux autres tests. Nous avons pu revoir trois fils d’Arap et Boon : Everest, Emir et Eden. |
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Nous avions très envie de la revoir. Nous avons appris qu’en
été elle aimer se baigner dans la source de Perrier très
proche du village Vergèze où habitaient ses maîtres.
Sic, cela n’était sûrement pas autorisé !
Nous savions également qu’elle était maman pour
la deuxième fois, maman des chiots sans pedigree, car la famille
Alvaro n’a pas pris le soin de confirmer Rika en France. Le père
en était un mâle né chez Bogojevski, le fils de
Sljiva et Meda, son nom était Porto. Il était le plus
beau des trois mâles de cette portée, mais très
foncé. |
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A la fin de la journée nous avons joint le fameux Pont du Gard et avons longuement admiré cette impressionnante construction. |
Le lendemain, le 22 juin, nous avons visité les villes de Beaucaire et de Tarascon et nous avons passé plusieurs heures en visitant le Château de Tarascon du XIV-ème siècle et avons admiré l’architecture gothique, la vue sur les alentours de la terrasse du château et les tapisseries représentant les scènes de l’histoire grecque et romaine. Non loin du château, nous avons vu la belle petite cathédrale. |
Le jour suivant nous avons été à Nîmes. La visite s’est limitée à celle de l’Arène et de la Maison Carrée. |
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Un autre jour nous avons visité le port de plaisance qu’était La Grande Motte. Que de yachts ! Vers midi nous étions à Aigues Mortes, une petite ville fortifiée, dont les murailles nous ont fortement impressionné. Le chemin nous a encore mené par la Camargue, le pays des petits chevaux blancs mi sauvages, des buffles, des oiseaux de marais et du vent vivifiant s’infiltrant entre les roseaux, faisant son étrange musique. Nous avons visité la Réserve Nationale de Camargue, le Vaccarès et filmé des oiseaux de marais. Dans l’après-midi nous avons fait halte à la station balnéaire Ste Marie de la Mer. Après Adriatique cette mer ne nous disait rien, grise de sable remué, beaucoup de vent, décevant. |
Après une semaine, nous avons repris la route du retour. Le hasard a voulu que nous avons rencontré aux expositions en France trois des filles de Rika, une de la première et deux de la deuxième portée : Hygie, Irka et Indra. Le propriétaire d’Indra essayait de la faire confirmer et avoir un pedigree à titre initial. |
Nous avons appris que les propriétaires de Rika ont divorcé. Porto a été placé dans un garage près de Vergèze où il a été euthanasié quelques temps après, car trop « agressif ». Rika est restée en possession de M. Alvaro car son caractère indépendant lui convenait bien, il a regagné la Belgique et Rika vivait dans une ferme à Grès-Doiceau, chez la famille qui l’a conduit en France. J’ai cherché d’entrer en contact avec cette famille, mais en vain. Il y a an, toujours de M. Bogojevski, nous avons appris que Rika y a été empoisonnée il y a déjà quelques années par le fermier voisin, car elle a tué une ou plusieurs poules lui appartenant. Quelle tristesse et gâchis ! |