Permettez
moi de me présenter d'abord. Je suis Louisa Liebenberg. J'ai grandi
en Afrique de Sud et j'y ai étudié la psychologie jusqu'à
l'âge de 22 ans. Mon époux et moi avons acquiert ici aux Pays
Bas un troupeau de 1100 moutons. C'est un grand troupeau pour le standard
hollandais. Nous avons une race locale et rare de moutons que nous faisons
paître en suivant les instructions des organisations naturalistes.
Nombre d'années an arrière nous avions assez de problèmes
avec des chiens qui attaquaient nos moutons. Après de nombreuses
recherches nous avons décidés d'essayer des chiens de protection
de troupeau, spécialement le Sarplaninac. Nous avons sentis que c'est
une race encore fort près de chiens "originels" et qu'elle
n'est pas élevée pour les concours de beauté.

Notre premier chien protecteur de troupeau a été la femelle
Sarplaninac qui s'appelait Chantal.
C'était un chien protecteur de troupeau que le novice peut seulement
souhaiter. Nous l'avons obtenu alors qu'elle avait déjà 8
ans et elle n'avait jamais vu de moutons avant. Elle a tété
recasée à cause de maladie grave de ses premiers propriétaires.
Après qu'elle a été recasée elle n'a jamais
montré qu'elle pensait du passé. On aurait dit qu'elle vivait
avec le troupeau depuis toujours. Elle était le plus fidèle
et le meilleur chien protecteur qu'on puisse imaginer. Elle était
toujours prête à me protéger moi et le troupeau. Les
moutons avaient confiance en elle et savaient qu'elles ne risquent rien
en sa présence.
Malheureusement les Pays-Bas c'est trop petit pour qu'on puisse tout le
temps garder de tels chiens en liberté. Notre Chantal traité
chaque chien étranger, même le caniche sur une laisse, s'il
passé près du troupeau comme un loup, cela signifiait soit
abandonner un tel gardien ou se porter responsable de ses actes. Il y avait
trop d'occasions dans les quelles elle a fait peur aux autres chiens et
les a fait fuir. Les gens ont vite compris qu'il vaut mieux éviter
notre troupeau à cause de notre chien. La fréquence des attaques
des autres chiens à notre troupeau a baissé. Elle était
mon protecteur personnel. Un jour alors que je gardais le troupeau, j'étais
attaquée par un homme. Les Border Collie ont sauté et commencé
à rassembler le troupeau. Je tenais Chantal à la laisse, elle
a sauté et mordu l'homme qui a alors pris la fuite. Cet homme m'importuner
depuis plusieurs jours et Chantal était toujours consciente de sa
présence.
Chantal est morte dans sa 16ème année. |
Après
sa disparition nous avons cherché un autre gardien et nous avons
essayé plusieurs races de chiens protecteurs, Maremmano et un autre
Sarplaninac. Aucun de ces chiens ne savait garder le troupeau.
Après un certain temps nous avons trouvé une portée
d'Ovcarka d'Asie Centrale. Les parents provenaient du Tourkmenistan. La
magnifique chienne, nous l'avons appelé Koira. A l'arrivée
chez nous elle avait 12 semaines. Nous l'avons élevé dans
la famille et parmi les moutons. Elle n'étant pas fiable avec les
moutons. Et même comme gardien, parfois elle faisait la garde parfaitement
et parfois elle ne réagissait pas du tout. Sa taille et puissance
la faisaient très imposante. Elle est restée à notre
ferme 9 ans, mais après avoir tué la 30ème brebis
ou chèvre, nous nous sommes décidés de l'euthanasier.
Nous n'avions pas confiance en cette chienne. Elle ne souhaitait pas tuer
la bête, mais elle mordait.
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Notre
choix suivant était le Sarplaninac. Nous souhaitions un chien avec
les origines connues et de parents indemnes de dysplasie de la hanche. Nous
avons pris un chiot femelle de France d'un éleveur qui enregistre
ses chiens et qui les contrôle pour la dysplasie. Notre Alaska avait
10 semaines quand nous sommes partis la chercher. Nous préférerions
l'avoir à 7 semaines pour que la sociabilisation avec les moutons
puisse être optimale. Alaska est actuellement âgée de
17 mois. Elle se développe bien et elle développe son instinct
à garder sélectivement et à ne pas aboyer sur tout
et rien. Elle est un peu petite pour la race, mais elle nous est très
attachée ainsi qu'aux moutons, chevaux et poules également.
De la journée elle et son mâle Beli sont ensemble dans un grand
champ clôturé avec les chevaux. Ils vont avec moi chez les
moutons chaque fois que j'y vais pour faire quelque chose. Je sens que les
chiens sont encore trop jeunes pour les laisser seules avec les moutons,
car ils pourraient les chasser et jouer avec. Les chevaux sont trop grands
pour cela.
Les
chiens peuvent monter la garde toute la journée et également
passer un temps utile avec moi chez les moutons. Mon époux et moi,
ainsi que nos deux enfants, nous avons décidé d'arrêter
l'élevage en ferme ici aux Pays-Bas. Nous avons demandé des
visas d'immigration au Canada (Alberta) en 2008. Nous avons l'intention
de travailler à une ferme de moutons la bas aussi. Une fois qu'on
sera la-bas les chiens protecteurs de troupeau aurons plus de prédateurs,
pas seulement d'autres chiens et des renards. Cela nous a motivé
de nous procurer un mâle pour faire l'équipe avec Alaska. Nous
ne désirions pas vraiment un chien gris comme Alaska, nous avons
cherché un Sarplaninac blanc avec pedigree, des parents exemptes
de dysplasie et si possible ayant grandi au côté des moutons.
Cela a été la même chose que de chercher une aiguille
dans une meule de foin.
 
Après une longue recherche, nous avons trouvé un jeune mâle,
âgé de 5 mois qui pouvait satisfaire nos critères et
qui de plus a grandi parmi les moutons. Nous sommes partis jusqu'à
la République Tchèque. Nous sentons que le Sarplaninac est
un excellent chien de garde. Pendant nos déplacements dans le monde
nous avons vu de nombreux chiens protecteurs qui dorment à la porte.
Le Sarplaninac est indépendant et il n'est pas facile de le dominer
et il n'est pas très obéissant.
Si vous êtes intéressés pour lire des articles sur notre
ferme et voir quelques photos, visitez notre site, il y a un bouton pour
l'Anglais.
Louise Liebenberg et Eric Verstappen
Grazerie
Karlingerweg 9
5406 VR Uden, NL
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